[Pas pour 56k] Dijon-Prenois le 7.9.2007 avec Speedy Garage

[cl]

1'30 pour les moins rapides des pilotes j'imagine? J'ai en tête autour des 1'32 pour Denis avec sa grisette.


A+

[phmas]

J'ai signalé dans un précédent message qu'il y avait Sandro Plastina, Philippe Camandona et 2 pilotes professionnels en activité.

Ca tournait autour de 1'30 pour les moins rapides.

Tarif élevé ? Tout est relatif.

BS

J'ai bien compris quels étaient les pilotes pro, c'était aussi mentionné sur l'invitation. Ce que j'aimerais savoir, c'est s'ils étaient vraiment disponibles, si on pouvait facilement tourner avec eux comme instructeurs et progresser (ça m'intéresse pour une prochaine fois peut-être).
Tarif: élevé oui si tu ne peux pas profiter de ces instructeurs, non si tu peux en profiter.
1'30: t'es sur? mon meilleur temps en slicks à Prenois c'est 1'31'8. Aujourd'hui en PZéro ça devrait faire 1'33 à 1'35. Bref je suis largué, je vais faire la chicane mobile si je viens...

[trazom]

1'30 pour les moins rapides des pilotes j'imagine? J'ai en tête autour des 1'32 pour Denis avec sa grisette.
A+

J'ai bien compris quels étaient les pilotes pro, c'était aussi mentionné sur l'invitation. Ce que j'aimerais savoir, c'est s'ils étaient vraiment disponibles, si on pouvait facilement tourner avec eux comme instructeurs et progresser (ça m'intéresse pour une prochaine fois peut-être).
Tarif: élevé oui si tu ne peux pas profiter de ces instructeurs, non si tu peux en profiter.
1'30: t'es sur? mon meilleur temps en slicks à Prenois c'est 1'31'8. Aujourd'hui en PZéro ça devrait faire 1'33 à 1'35. Bref je suis largué, je vais faire la chicane mobile si je viens...

1'30 au tour pour les plus lents, c'était bien sûr un gag , c'est Denis avec sa 993 GT2 qui navigue dans ces eaux-là, toi aussi phmas, toutes mes félicitations ! J'ignore quels étaient les chronos des autres participants, je connais juste le mien, qui est inavouable, je n'ai pas cherché à établir un record personnel. Me retrouver en péril dans Pouas au volant d'une voiture de 1600 kg valant 200 kF, très peu pour moi, je me suis plutôt appliqué à soigner mes trajectoires en y mettant quand même du rythme pour éviter de me faire rattraper par la M3 ! Un de mes amis, le propriétaire de la GranSport jaune, va m'envoyer la trajectoire idéale de J.-P. Jabouille, que j'essaierai de poster sur ce sujet même.

Camandona et Plastina étaient entièrement disponibles avec les voitures des participants. Les deux pilotes pros s'occupaient plutôt des protos, mais ça m'intéressait moins car ma principale ambition était de mieux connaître et maîtriser ma voiture dans des conditions exceptionnelles.

Il faudrait te renseigner préalablement auprès de Speedy Garage pour connaître les conditions de coaching propres à chaque sortie. La prochaine aura lieu le 25 avril prochain à Bresse, je m'y suis déjà inscrit; je prendrai probablement la Lancer qui est désormais préparée comme une voiture de course et je brûle de la tester sur circuit dans cette ultime configuration. Tourner en 1'45 serait déjà appréciable pour moi.

BS qui est désolé d'avoir semé le trouble dans vos esprits

[La grenouille]

1' 30 sacrés Bernard le principal étant de rouler à son rythme et de découvrir le circuit et sa voiture.

C'est pour ça que les sorties "Speedy" sont cool.

250 en bout de ligne droite chapeau surtout si tu es au "ralenti" dans Pouas. Elle a vraiment une accélération phénoménale cette 997TT.

Denis est à 270 si je ne m'abuse en bout de ligne droite et pratiquement au rupteur avec sa transmission courte.

Michel avec la Donk heureusement il faisait beau.

[Froggy]

Super reportage et trés belles photos.

[Nono]

1' 30 sacrés Bernard le principal étant de rouler à son rythme et de découvrir le circuit et sa voiture.

C'est pour ça que les sorties "Speedy" sont cool.

250 en bout de ligne droite chapeau surtout si tu es au "ralenti" dans Pouas. Elle a vraiment une accélération phénoménale cette 997TT.

Denis est à 270 si je ne m'abuse en bout de ligne droite et pratiquement au rupteur avec sa transmission courte.

Michel avec la Donk heureusement il faisait beau.

Avec la GT3 (faut bien lui trouver des qualités), j'avais fait 250 en bout de ligne droite sous la pluie à deux dans la voiture (parce que tout seul, je ne peux pas regarder le compteur). J'ai testé le tour d'après 255 mais ensuite je me suis fait pratiquement tout le bac à gravier qui suit la ligne droite

Pour les temps, avec des Corsa fatigués et pour ma première fois avec la GT3 sur ce circuit, mon meilleur temps était de 1'32'81.

[phmas]

Prenois est réputé comme un circuit "d'homme", voire de surhomme quand on revoit la mythique passe d'armes Villeneuve-Arnoux.
C'est aussi un circuit de moteur du fait de la longue ligne droite dont le début est en montée.
C'est clair que Nono tu vas pas faire les mêmes temps avec ta nouvelle! Mais tu auras certainement plus de plaisir et aussi plus de points de comparaison.
Quand je pense qu'AK a fait 1'27'8 avec la mienne...surhomme...

[Nono]

Prenois est réputé comme un circuit "d'homme", voire de surhomme quand on revoit la mythique passe d'armes Villeneuve-Arnoux.
C'est aussi un circuit de moteur du fait de la longue ligne droite dont le début est en montée.
C'est clair que Nono tu vas pas faire les mêmes temps avec ta nouvelle! Mais tu auras certainement plus de plaisir et aussi plus de points de comparaison.
Quand je pense qu'AK a fait 1'27'8 avec la mienne...surhomme...

Précise que le temps a été réalisé en slicks quand même

[Theo911]

j'ai fait 1.33 avec ma Ducat 749R...

ok je sors!

[trazom]

Automobile historique

Un tour en 1’07’’19

C’est ce qu’il a fallu à Jean-Pierre Jabouille pour établir la pole-position à Dijon en 1979 au volant de sa Renault RS10, la veille de sa victoire historique. Jean-Pierre vous amène avec lui pour un tour de circuit à près de 200 km/h de moyenne. Accrochez-vous ! « On remonte cette fameuse longue ligne droite qui se termine sur un freinage qui intervient aux environs de 315 km/h, freinage très tardif car le double droit qui suit, Villeroy, est assez rapide. On arrive en 6ème et on entre en 4ème dans ce virage qui se termine en légère descente pour aller dans une cuvette elle-même suivie par la courbe des Sablières à gauche. Au bout de la ligne droite, il ne faut pas freiner à l’extérieur, plutôt au milieu gauche de la piste, et prendre la corde très rapidement pour accélérer tout en maintenant sa trajectoire à l’intérieur car le but du jeu est de sortir à droite, afin d’attaquer le mieux possible le gauche des Sablières – qui remonte – et de le passer à fond de 5ème ! On entre ensuite dans la longue courbe à droite en conservant le mieux que l’on peut l’intérieur le plus longtemps possible – jusqu’au bout pratiquement – tout ça en gardant le pied à fond sur l’accélérateur. Là, on arrive sur le freinage où on tombe deux rapports pour le gauche de la Bretelle qui est en descente et en dévers extérieur. Ce gauche se passe en 3ème et il faut faire attention de ne pas se laisser emporter vers l’extérieur, car la remontée vers la Parabolique demande de rester sur le côté gauche de la piste. On accélère, 4ème, 5ème, et on a aussitôt un nouveau freinage très important, et très particulier. Les virages de Dijon sont de toute façon tous très particuliers, du fait des montées et des descentes. Les trajectoires sont différentes de ce qu’on peut apprendre dans une école de pilotage, dans la mesure où la recherche de la performance sur un temps au tour demande souvent de sacrifier certaines trajectoires en entrée pour gagner en sortie. On entre donc dans cette épingle à droite sur les freins pour s’appuyer pour la remontée vers les Gorgeolles, on rentre la 2ème et il faut alors essayer de se mettre le plus en ligne possible pour pouvoir réaccélérer tôt car cette rampe est très raide. Il faut donc particulièrement soigner l’entrée pour pouvoir accélérer au maximum à la sortie. Là, 3ème, 4ème, et on arrive sur le double gauche des Gorgeolles qui se passe en 3ème sans difficulté particulière, si ce n’est que le freinage se situe au sommet de la bosse. Le virage est classique, 3ème, 4ème, puis on arrive sur le droit de la Combe, qui est lui aussi en dévers extérieur, avec un gros trottoir à la sortie qu’il vaut mieux éviter d’escalader sous peine de déséquilibrer la voiture. Et comme on est en dévers, on est très attiré par ce trottoir ! On passe la Combe en 4ème, on rentre la 5ème et on descend vers la courbe de Pouas. Dans un tour de qualification en F1, on reste en 5ème et on passe la courbe à fond ! C’est un virage assez impressionnant parce que l’entrée est délicate, masquée par une bosse. Une fois passée cette bosse, la sortie est plus facile. Il est capital de prendre le mieux possible cette courbe car elle conditionne tout la longue ligne droite, et la vitesse maximum au bout de celle-ci. Avec l’enchaînement droite-gauche-droite qui mène de Villeroy à la cuvette de la Bretelle, Pouas est le second secteur important du circuit, celui où l’on fera la différence. »

BS

[Marco 964]

SUPER BS merci je n'avais jamais vu et lu ce CR sur ce grand pilote et ce qu'il dit est tellement vrai et on retrouve excatement les trajectoires et les position que nous nous efforçons de faire mais à notre échelle (càd moins vite et 1 voir 2 rapports en dessous suivant les virages) et c'est très juste un Pouas bien négocier et c'est là que vous faite la différence coté chronos, ce qui est moins point faible car Pouas est la seul courbe ou je me traine par soucis de conservation

A+

Marco

[Alain]

Pour visualiser le tout :

[trazom]

SUPER BS... et c'est très juste un Pouas bien négocié et c'est là que vous faites la différence côté chronos, ce qui est mon point faible car Pouas est la seule courbe où je me traîne par souci de conservation
Marco

trazom a écrit:

Me retrouver en péril dans Pouas au volant d'une voiture de 1600 kg valant 200 kF, très peu pour moi...

Un de mes amis, le propriétaire de la GranSport jaune, va m'envoyer la trajectoire idéale de J.-P. Jabouille, que j'essaierai de poster sur ce sujet même.

Tes propos, Marco, rejoignent exactement ce que j'écrivais. Et tu peux constater que je tiens toujours parole !

BS

P.S. Mille mercis à notre concierge préféré pour le plan du circuit !

[Marco 964]

SUPER BS... et c'est très juste un Pouas bien négocié et c'est là que vous faites la différence côté chronos, ce qui est mon point faible car Pouas est la seule courbe où je me traîne par souci de conservation
Marco

trazom a écrit:

Me retrouver en péril dans Pouas au volant d'une voiture de 1600 kg valant 200 kF, très peu pour moi...

Tes propos, Marco, rejoignent exactement ce que j'écrivais. Et tu peux constater que je tiens toujours parole !

BS

Oui effectivement sur ce point je sais que tu vas tenir parole (et je sais que tu tiens toujours ta parole) mais faut aussi avouer que sur ce coup c'est facile de la tenir et c'est évidement pareil pour moi ...

[Nono]

Automobile historique

Un tour en 1’07’’19

C’est ce qu’il a fallu à Jean-Pierre Jabouille pour établir la pole-position à Dijon en 1979 au volant de sa Renault RS10, la veille de sa victoire historique. Jean-Pierre vous amène avec lui pour un tour de circuit à près de 200 km/h de moyenne. Accrochez-vous ! « On remonte cette fameuse longue ligne droite qui se termine sur un freinage qui intervient aux environs de 315 km/h, freinage très tardif car le double droit qui suit, Villeroy, est assez rapide. On arrive en 6ème et on entre en 4ème dans ce virage qui se termine en légère descente pour aller dans une cuvette elle-même suivie par la courbe des Sablières à gauche. Au bout de la ligne droite, il ne faut pas freiner à l’extérieur, plutôt au milieu gauche de la piste, et prendre la corde très rapidement pour accélérer tout en maintenant sa trajectoire à l’intérieur car le but du jeu est de sortir à droite, afin d’attaquer le mieux possible le gauche des Sablières – qui remonte – et de le passer à fond de 5ème ! On entre ensuite dans la longue courbe à droite en conservant le mieux que l’on peut l’intérieur le plus longtemps possible – jusqu’au bout pratiquement – tout ça en gardant le pied à fond sur l’accélérateur. Là, on arrive sur le freinage où on tombe deux rapports pour le gauche de la Bretelle qui est en descente et en dévers extérieur. Ce gauche se passe en 3ème et il faut faire attention de ne pas se laisser emporter vers l’extérieur, car la remontée vers la Parabolique demande de rester sur le côté gauche de la piste. On accélère, 4ème, 5ème, et on a aussitôt un nouveau freinage très important, et très particulier. Les virages de Dijon sont de toute façon tous très particuliers, du fait des montées et des descentes. Les trajectoires sont différentes de ce qu’on peut apprendre dans une école de pilotage, dans la mesure où la recherche de la performance sur un temps au tour demande souvent de sacrifier certaines trajectoires en entrée pour gagner en sortie. On entre donc dans cette épingle à droite sur les freins pour s’appuyer pour la remontée vers les Gorgeolles, on rentre la 2ème et il faut alors essayer de se mettre le plus en ligne possible pour pouvoir réaccélérer tôt car cette rampe est très raide. Il faut donc particulièrement soigner l’entrée pour pouvoir accélérer au maximum à la sortie. Là, 3ème, 4ème, et on arrive sur le double gauche des Gorgeolles qui se passe en 3ème sans difficulté particulière, si ce n’est que le freinage se situe au sommet de la bosse. Le virage est classique, 3ème, 4ème, puis on arrive sur le droit de la Combe, qui est lui aussi en dévers extérieur, avec un gros trottoir à la sortie qu’il vaut mieux éviter d’escalader sous peine de déséquilibrer la voiture. Et comme on est en dévers, on est très attiré par ce trottoir ! On passe la Combe en 4ème, on rentre la 5ème et on descend vers la courbe de Pouas. Dans un tour de qualification en F1, on reste en 5ème et on passe la courbe à fond ! C’est un virage assez impressionnant parce que l’entrée est délicate, masquée par une bosse. Une fois passée cette bosse, la sortie est plus facile. Il est capital de prendre le mieux possible cette courbe car elle conditionne tout la longue ligne droite, et la vitesse maximum au bout de celle-ci. Avec l’enchaînement droite-gauche-droite qui mène de Villeroy à la cuvette de la Bretelle, Pouas est le second secteur important du circuit, celui où l’on fera la différence. »

BS

Chaque type de voiture (en tenant compte des réglages, des types, de pneus, de la position du moteur, du type de transmission, du poids, etc.) aura une trajectoire idéale. Comment voulez-vous essayer de rester collé dans le droit après la ligne droite avec des pneus de route par exemple ?

Fred Yerly qui détient le record de la piste en 1.31 et des bananes en Clio Cup m'a dessiné la trajectoire idéale avec des commentaires et ils sont différents de ceux de Jabouille par exemple.

J'ai pris des cours sur ce circuit mythique et en bout de ligne droite, je reste aux deux tiers à gauche, je tourne en restant à 1m, 1m50 du bord pour me rapprocher au fur et à mesure de la corde en accélérant.

Bref, vous faîtes comme vous voulez :D:D:-P