Poèmes (sans prétention)

[aurélie]

Moi, la 11

Dans l’hiver le plus profond
Dans mon garage, sous ma couverture
J’attends ma patronne, je me morfonds
Que le temps vraiment me dure !

Guettant les premiers prémices du soleil de printemps
Espérant que l’envie de sortir ils lui donne
Que son agenda lui en laisse le temps
Pour que vers moi, enfin, elle vole

De l’état de marmotte, elle me sorte tendrement
Pour m’enlever ma couette, me découvrir
Comme la Belle au bois dormant
Pour qu’enfin, je puisse lui sourire

Nous promenant au milieu des vignes
Surfant sur les vagues de la circulation
Jouant avec les serpents de nos collines
Je suis toujours l’objet de son attention

De moi, quelque fois, elle se sert
Pour faire briller les yeux alléchés de ces Messieurs
Mais, jamais, raison elle ne perd
Du plaisir de séduire, nous en éprouvons le meilleur

Avec moi, j’aimerais qu’elle passe plus de temps
Et, bien que je ne devrais pas , je souhaite
Qu’elle ne retrouve pas trop vite un amant
A moins que lui aussi, ce serait chouette !

Je l’aime, elle m’aime aussi
Sincèrement, j’en suis sure
De cet amour le plus pur
Pour elle seule, je vis

Aurélie.

[Marco 964]

Cette poésie va vraiment beaucoup plaire à Miss COCO

Bravo en tout les cas c'est très bien écrit.

[Fl@t 6]

Et en plus de ça Poètesse...

[aurélie]

Joli,surtout le début, la mise en place du décor..et l'arrivée de la bête...

Je relit, ferme les yeux à chaque vers, et l'imagination fait le reste....

Sur certains forums, c'est une guerre entre les anti-targa et les pro-targa, guerre pour s'amuser..
Alors :


Viva Targa

A tous les détracteurs du Targa
Ils ne sont pas dans le vent
N’écoutant pas Viva Espagna
Remix de la fête d’un autre temps

Dans ma soit disant baignoire
Je profites de mon ami le soleil
Quand je regarde dans le miroir
Il me donne ce joli teint miel

Que de plus agréable et romantique
Qu’une ballade dans la campagne
Qu’une promenade symphonique
Qu’un goûter au champagne

Ce n’est point sous un toit
Que l’idée peut venir
Ce serait plutôt un poids
Et, romantisme va mourir

De voir le bleu du ciel
J’ai envie de m’envoler
Pour ce septième ciel
De me laisser envoûter

De tout simplement
Te prendre la main
Dans ton cœur sincèrement
M’y noyer pour demain

Ils ne savent pas, ces toitars
Tout et tant qu’ils perdent
Seraient-ils sensibles qu’aux fards
De leur toits qu’ils défendent.

Aurélie.

[Frouzman]

Tu ignores encore où j'habite - Et tu peux l'apprendre demain
En attendant voici ma b... - Et tu peux la prendre à deux mains.


Frédéric Dard




Ok, je sors...

[aurélie]

Ok, je sors...

Oui, là, tu peux..DEHORS

J'ignore encore où tu habites - Et je ne veux pas l'apprendre demain
En attendant garde bien ta b... - C'est peut-être celle d'un nain.




Tu ignores encore où j'habite - Et tu ne le saura pas demain
Ce n'est pas à Pierre-Bénite - Et tu n'en prendra jamais le chemin.

Aurélie Mercier.

[aurélie]

Mais bon, il y a cerveau et cerveau

je croyais que les mecs n'avaient pas de cerveaux...

A moins, comme on dit, qu'il ne soit situé très bas...

[aurélie]

Tu vas pas t'y mettre aussi..

La mienne ne prend pas l'eau... sauf si....

J'oublie de remettre le toit quand il pleut..



Et, j'ai pas besoin de bouchon.. vu que je viens de découvrir au contrôle technique qu'elle a un petit trou de chaque coté (corrossion).. vite vite le carrossier..

[Frouzman]

Oh, les filles... je ne faisais que citer Frédéric Dard, un auteur connu et reconnu...

[aurélie]

Citation bien mal choisie... ne connaitrais-tu que cela ...

si, oui :
http://www.citation-proverbe.com/

[Frouzman]

Tu n'as pas des tartes aux pommes à faire plutôt que de dire des bêtises ?

[aurélie]

Tu n'as pas des tartes aux pommes à faire plutôt que de dire des bêtises ?

Des bêtises de Cambrai...

http://www.bienmanger.com/1R191_Confise ... cueil.html

Tarte aux pommes
Gâteaux à l'orange
Les régalent tous comme
Des enfants qui mangent..

Oh! NUl.. ce premier jet.. faudrait que je travaille...

[aurélie]

Pour celle -ci, n'y voyez aucune revendication,
juste le besoin d'exprimer une certaine culpabilité de la part d'une citoyenne du monde, humaniste avant tout..

Culpabilité

Au volant de ma 911
Quelque fois, je culpabilise
De l’opposition du monde
Qui, en morceaux, se divise

La carte bleue pour le plein
Une bourre avec mes copains
Le bol de riz pour la faim
Rien manger avec son pain

Le plaisir, conduire la 11
Le cri du pneu sur le bitume
La dure vie dans le Bronx
La douleur du cueilleur d’agrumes

Peur de la boite à images
Bien planquée sur l’autoroute
Peur d’immigrer à la nage
Ou, de rester sur la route

Moi, flânant avec ma Porsche
Dans les rues du centre ville
Elles se gelant sous leurs porches
Guettant le client viril

Rêve d’une symphonie
Flat sixième Maestro
Rêve d’une harmonie,
D’un nouveau beau vélo

Notre monde ainsi fait
Me regardant dans la glace
Me demandant si en fait
J’y suis bien à ma place

Et en quelques kilomètres
Avalés rapidement
Pilotant comme un grand maître
Oui j'oublie finalement

Que des petites gens il y en a plein
Qui n’auront jamais les moyens
Condamnés à prendre le train
Une voiture ça coûte combien


Aurélie

[aurélie]

Le précédent m'a donné envie de travailler encore...

et, j'en ai fait un texte, qui pourrait être chanté..

et qui se termine sur une note optimiste.. :


Au volant de sa belle Porsche
Elle culpabilise , Aurélie
Face aux regards des passants
Mais, très vite, elle oublie
En pilotant son beau joujou
Elle pense plus, Aurélie
A toutes ces petites gens
Comme une enfant, elle jouit

La carte bleue pour le plein
Une bourre avec ses copains
Le bol de riz pour la faim
Rien manger avec le pain

Le plaisir, conduire la 11
Le cri du pneu sur le bitume
La dure vie dans le Bronx
La douleur du cueilleur d’agrumes

Peur de la boite à images
Bien planquée sur l’autoroute
Peur d’immigrer à la nage
Ou, de rester sur la route

Rêve de la belle symphonie
Oui la flat sixième Maestro
Rêve de vivre en harmonie
Et d’un nouveau beau vélo

Au volant de sa 911
Elle culpabilise , Aurélie
Face à l’état du monde
Mais, très vite, elle oublie
Se promenant bien gentiment,
Elle pense plus, Aurélie
A tous ces pauvres gens
Comme une enfant, elle jouit

Elle, flânant avec sa Porsche
Dans les rues du centre ville
Elles se gelant sous leurs porches
Guettant les clients virils

Elle cherchant un parking
Pour aller acheter son Chanel
Lui n’a que faire du standing
Lui préférant la bouteille

Au volant de sa belle Porsche
Elle sait très bien, Aurélie
Que même au pieds des roches
Le monde est ainsi
En pilotant au diapason
Elle pense plus, Aurélie
De Solutré à Vergisson
Comme une enfant, elle jouit

Notre monde est ainsi fait
Se regardant dans sa glace
Se demandant si en fait
Elle y est bien à sa place

Mais en quelques kilomètres
Avalés trop rapidement
Pilotant comme un grand maître
Oui elle oublie finalement

Qu’il y a plein de petites gens
Qui n’auront jamais les moyens
Condamnés à prendre le train
Une voiture ça coûte combien

En roulant sur la nationale
Elle, la fille d’un ouvrier
De grimper l’échelle sociale
A tous l’espoir elle veut donner
Alors au volant de sa Porsche
Elle se sent bien, Aurélie
Car d’une 4l à une Porsche
C’est possible, elle y a réussi

[aurélie]

Dur

Il fume quoi dans ta région

Pense à nous amener de ce produit pour le MH2008

Je ne suis pas une critique litéraire MDR

La prochaine, c'est une belle chanson d'amour.. je te promet...

heuuuuu! j'ai rien fumé.. je te jure..

ici, c'est plutôt le Pouilly Fuissé et le marc...
Tiens, ca me fait penser qu'il y a une petite bouteille à finir au frigo..