excellent Bulldog pour l'A 112, c'était tout à fait ça !
il n' y avait pas de fiabilité sur ces autos, tous les 3 jours un nouveau truc pétait, j'ai eu aussi les glissières du siège passager arrachées lors d'un démarrage énergique !!
C’était l'aventure , on était jamais sûr de rentrer mais la plaisir était ailleurs car elle en diffusait bien à gogo ...
J'ai pu essayer tous les modèles car à cette époque je bossais chez Citroën Suisse société distributrice Autobianchi et Maserati, on avait là 3 marques vachement fiable !
J'ai même plié ma première auto dans l'atelier qui devait bien faire 500m de long : une Ami Super flambant neuve encastrée dans le cul d'une DS attelée à une dépanneuse qui reculait, l'ami devait être livrée à un client outre sarine, le hic est que je n'avais que le permis provisoire ! Je vous dis pas, tout le personnel de l'atelier alerté par le fracas épouvantable avait accouru autour des épaves !
Bon revenons à l'Abarth, qui était sortie dans un premier temps avec un berlingo de 58cv, ça moulinait déjà fort mais alors quant la version 1050 cm de 70cv est arrivée, c'était l'extase pour moins de 700kg, le problème est que nos amis transalpins du sud toujours trop pressés avaient négligé de redimensionner les pneus en conséquence, vous imaginer des 135 x13 , on laissait tout par terre, aucune motricité et catastrophique sur le mouillé, il fallait impérativement mettre plus gros mais voila ,il n'y avait pas la place dans les ailes , et puis le train avant manquait de rigueur ...
Bref la petite turbine à 4 cylindres était un vrai miracle à l'italienne, tout simple avec un arbre à came latéral, fallait voir comme ça montait dans les tours avec une sonorité envoutante, des vrais sorciers chez Abarth ...
cela devient urgent de se faire plaisir ...